Les photos du voyage

vendredi, août 18, 2006

Les adirondacs et New York

La première journée de stop est un peu difficile jusqu'a ce que je rencontre rejeanne, à la frontière. En effet chaque fois mes "rides" étaient courts, me déposaient aux bretelles dautoroutes, et le passage de la frontière se fit à pied sur plus de 10 km, avec toutes mes affaires... Bref un peu décourage je rencontre rejeanne, retraitée canadienne vivant aux US, qui me conduit a un camping et maccompagne le lendemain pour mes courses, mes infos, etc sur ladirondacs. Le soir je plante ma tente dans ces montagnes dont je nimagine pas encore le grandiose. Le lendemain, première ascension, sous la pluie. je faillis rebrousser le chemain sous une averse particulièrement traître, surtout que le chemin est incroyablement escarpé, nécessitant presque du matériel d'escalade, et extrêmement glissant et dangereux par temps de pluie. La boue n'arrange rien et les racines d'arbres sont aussi glissantes. Mais arrivé en haut, un spectacle magique s'offre à mes yeux: ne voilà arrivée au sommet d'une montagne recouverte de végétation et entouré par des montagnes similaires apparaissant et disparaissant au gré du déplacement des nuages qui m'entourent et qui montrent et démontrent également une vallée s'étendant à perte de vue dans laquelle sont placés des Grands Lacs et des rivières qui brillent comme de l'argent. Je reste là à contempler ce magnifique paysage pendant de longues minutes et personne ne vient troubler ma contemplation. J'étudie ensuite mes cartes pour savoir si je vais rentrer un montant de base par le même chemin que j'ai emprunté le sujet décide de faire une boucle plus longue qui ne permettra de faire deux autres sommets dans la même journée mais qui risque de me voir retourner au camp une fois la nuit tombée. Je décide pour cette seconde option en hâtant un petit peu le pas et je vois encore des panoramas magnifiques avant d'arriver fatigué mais heureux à mon camp. Le lendemain je vais déplacer celui-ci de 20 km pour rapprocher de la base du Mont Marcy, qui est le pic le plus élevé du parc. Lors de cette journée je me vois mal confronté à chemin inexistant en réalité ou pendant plus de 2 km je dois progresser à travers une végétation très dense sans voir mes pieds qui s embourbent d'ailleurs plusieurs fois dans des marais. J'arrive le soir au lac Marcy formé par un barrage du XIXe siècle encore en fonctionnement. Le lendemain j'escalade le mont Marcy et le Mont Skylight. Ce sont les deux plus hauts du parc séparé par une crête. Je retourne montant par un chemin détourné qui longe une rivière qui a creusé des canyons et les piscines naturelles ou je peux me reposer. Le lendemain je titrais le parc et je rejoindrai Lake Placid où se tient d'ailleurs un marathon iron Man. Quel dommage que je ne puisse y participer faute de budget pour les frais d'inscription de plusieurs centaines de dollars. Je reparte alors en sape pour New York et jaillit le soir à Albany où aucune possibilité de logements décents ne s'offre à moi aussi je décide d'aller dormir à l'Armée du Salut qui mettait gratuitement ainsi d'une série d'hommes noirs d'une trentaine d'années sortis de prison. J'y passe une soirée haute en couleur et une très mauvaise nuit mais le lendemain matin j'ai le loisir de visiter Albany à cinq heures. La vie paraît fantôme, désertée de ses habitants. J'achète aller de bus pour New York où j'arrive plus tard dans la journée sous la pluie. Je retourne à l'hôtel près de Central Park ou je rencontre de sympathiques Israéliens avait-il je parle des événements car c'est la guerre au Liban. Je découvre aussi le nouvel Apple store sur la fifth avenue, ouvert 24 heures sur 24 et rempli d'un public jeune et enthousiaste à toutes heure. J'ai décidé de plus déjà quelque temps de ramener un arc à flèches de mon périple en Amérique du Nord et le dernier jour je me dans le Queens ou je rencontre Guy qui me conseille dans son club et magasin pour un magnifique arc à poulies que je peux tester directement sur site. Mon voyage s'achève le lendemain et Mathieu et David m'acceuillent à l'aéroport après un trajet qui m'a paru si court. Je n'avais pas envie de rentrer, je voulais bien sûr revoir la famille et les amis depuis longtemps déjà tellement aimer pouvoir continuer à découvrir cette magnifique planète.

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